S. m. (Corporation) c'est celui qui fait rotir la viande. Il ne se dit guère présentement que du marchand qui habille, larde, et pique les viandes de lait, le gibier, et la volaille, pour les vendre en blanc, c'est-à-dire crues, ou pour les débiter cuites après les avoir fait rotir à leurs âtres ou cheminées.
S. m. terme de corporation ; les maîtres vinaigriers prennent dans leurs statuts, tant anciens que nouveaux, la qualité de maîtres sauciers, à cause de diverses sauces qu'ils ont droit de composer et de debiter ; et que le vinaigre même qu'ils font, et qu'ils vendent, passe pour une des meilleures sauces pour beaucoup de mets et de viandes ; ce nom appartenait aussi autrefois au corps des marchands épiciers, à cause d'une petite communauté de sauciers, ou faiseurs de sauces, qui leur était alors unie ; c'était apparemment en vertu des épiceries qui entraient dans leurs sauces. En 1394 les sauciers firent bande à-part, et eurent leurs jurés, restant pourtant sujets à la visite des gardes de l'épicerie ; c'est de-là que sont venus nos vinaigriers- sauciers.
(Jurisprudence) est l'acte par lequel un bâtard est réputé enfant légitime et jouit des mêmes privilèges.
Les enfants nés en légitime mariage ont toujours été distingués des bâtards, et ceux-ci au contraire ont toujours été regardés comme des personnes défavorables.
Chez les Hébreux, les bâtards n'héritaient point avec les enfants légitimes, ils n'étaient point admis dans l'église jusqu'à la dixième génération ; et l'on ne voit point qu'il y eut aucun remède pour effacer le vice de leur naissance. Lire la suite...